- Le bébé ou le jeune enfant
– Vous avez le sentiment que votre bébé a du mal à grandir, il peine à se retourner, se tenir assis ou faire ses premiers pas…
– Vous le trouvez trop « raide » ou au contraire trop « mou », et vous sentez que cela le gène dans l’apprentissage de sa motricité…
– Votre bébé n’est pas à l’aise dans sa relation avec les autres, il a tendance à jouer seul et ses activités sont répétitives…
– Votre enfant est en situation de handicap, il est nécessaire de le guider dans les différentes étapes de son développement psychomoteur pour lui permettre de faire seul ensuite.
Il est alors intéressant de faire un bilan psychomoteur afin de repérer les éventuels retards mais aussi les compétences de votre enfant sur lesquelles il peut s’appuyer. Sont examinés les acquisitions posturales (station assise, debout…) ou motrices (marche, préhension…), les coordinations (entre l’œil et la main, entre les deux hémicorps droit et gauche), le développement cognitif, l’exploration des objets et de l’espace et la qualité de la relation du bébé avec son environnement.A l’issue du bilan, des séances de psychomotricité sont proposées à l’enfant lorsqu’un retard psychomoteur est constaté. La séance se fait en présence des parents dans le but de faire partager :
– les manipulations appropriées qu’ils pourront adopter au quotidien (par exemple lors des changements de position, en relevant l’enfant de la table à langer, etc.)
– le portage,
– les jeux et les diverses sollicitations adaptées pour l’éveil psychomoteur de l’enfant.- L’enfant et l’adolescent
– Votre enfant est maladroit, se cogne souvent et n’est pas à l’aise dans son corps.
– Il montre des difficultés dans l’apprentissage de l’écriture.
– Il est agité, a du mal à tenir en place.
– ou au contraire il est plutôt en retrait, inhibé, et manque de confiance en lui.
– Il change de main, il n’est pas encore tout à fait droitier ou gaucher, sa latéralité peine à s’affirmer.
– Il peine à se repérer dans le temps ou dans l’espace.
– Vous suspectez une dyspraxie.Le bilan psychomoteur évalue plus précisément les difficultés que traverse votre enfant. Parfois, quelques conseils suffisent à désamorcer une situation délicate. D’autres fois, un suivi en psychomotricité est nécessaire sur plusieurs séances. Dans ce cas des entrevues sont proposées régulièrement aux parents pour faire le point sur l’évolution de leur enfant. Une prise de contact est assurée, si les parents sont d’accord, avec l’enseignant et les autres professionnels de santé intervenant auprès de l’enfant (orthophoniste, psychologue….).
- L’adulte et la personne âgée
L’avancée en âge, la maladie, peuvent bousculer notre rapport à nous-mêmes et modifier nos repères corporels :
– Diminution de l’autonomie,
– Difficultés à se repérer dans le temps, dans l’espace,
– Peur de tomber, crispation, anxiété,
– pertes de mémoire.Un travail en psychomotricité peut vous aider à vous sentir plus à l’aise dans votre corps et vivre mieux ces moments difficiles.